Mohamed El Baz investit l’espace de la galerie d’art l’Atelier 21, du 12 avril au 7 mai 2011, pour une exposition d’œuvres contemporaines.
Après L’Atelier aux cactus, exposition en 2009, largement inspirée du lieu où a vécu et travaillé le peintre Jilali Gharbaoui, Mohamed El Baz poursuit son intérêt pour les artistes en construisant dans Le festin nu une sorte d'histoire de l'Art fantasmé. Il a rassemblé une communauté d’artistes, qui comptent dans les livres de l’histoire de l’art, en mettant au cœur du projet les relations des artistes avec la maladie, l’insomnie. La conjonction des noms de ces artistes avec des gélules, pilules et autres médicaments, génère un malaise et invite à quelques interrogations au cœur du travail de Mohamed El Baz. Qui est le malade ? L’artiste ou bien le monde où il vit ? L’art ne serait au bout du compte qu’une drogue, un panacée, pour lutter contre la seule certitude : la mort ? Telles sont quelques-unes des questions au centre de cette importante exposition qui se compose de "peintures photographiques".